Réfutation juridique du rapport du groupe de travail de Harvard sur la lutte contre les préjugés anti-musulmans, anti-arabes et anti-palestiniens

Le rapport final du groupe de travail présidentiel sur la lutte contre les préjugés anti-musulmans, anti-arabes et anti-palestiniens (29 avril 2025) présente une analyse profondément erronée et partiale de la dynamique sur le campus de l'université Harvard. Bien que le rapport prétende lutter contre les préjugés, il minimise ou ignore systématiquement des cas bien documentés d'antisémitisme et de préjugés anti-israéliens, perpétuant ainsi un discours qui dénigre injustement Israël et ses partisans. Cette réfutation met en évidence ses omissions et démontre comment ses recommandations pourraient exacerber les divisions plutôt que favoriser une véritable objectivité.
Représentation erronée de l'antisémitisme et des préjugés anti-israéliens
Le rapport du groupe de travail de Harvard accorde une attention particulière aux préjugés présumés à l'égard des musulmans, des Arabes et des Palestiniens, tout en marginalisant l'antisémitisme et l'hostilité anti-israélienne omniprésents sur le campus. Ce déséquilibre est particulièrement frappant compte tenu de la recrudescence bien documentée des incidents antisémites à Harvard à la suite des attentats terroristes du Hamas du 7 octobre.
Condamnation sélective de la violence : le rapport fait référence à plusieurs reprises à la crise humanitaire à Gaza, mais ne la replace pas dans le contexte du déclenchement du conflit par le Hamas, qui a massacré brutalement des civils israéliens. Comme l'a rapporté Arthur A. Flower, la réticence initiale de Harvard à condamner les atrocités commises par le Hamas a contribué à créer un climat propice à la propagation du discours antisémite.
Doxxing et harcèlement des étudiants juifs : Si le rapport met en évidence les camions de doxxing visant les étudiants pro-palestiniens, il omet le harcèlement coordonné des étudiants juifs et pro-israéliens par des groupes tels que le Comité de solidarité avec la Palestine (PSC) de Harvard. Des cas documentés ont montré que des étudiants juifs ont été qualifiés d'« oppresseurs sionistes » et ont fait l'objet d'actes d'intimidation.
Définition de l'antisémitisme par l'IHRA : Le rapport rejette les préoccupations concernant l'amalgame entre antisionisme et antisémitisme, malgré l'adoption généralisée de la définition de l'IHRA par les gouvernements et les universités du monde entier. Le fait que Harvard n'ait pas appliqué cette définition de manière cohérente a permis à la rhétorique anti-israélienne de dégénérer en antisémitisme ouvert.
Méthodologie déficiente et partialité dans la collecte des données
Le fait que le rapport s'appuie sur des séances d'écoute et une enquête conjointe avec le groupe de travail sur l'antisémitisme soulève de sérieuses questions quant à son objectivité :
Biais d'auto-sélection : les séances d'écoute ont attiré en grande majorité des participants qui se déclaraient pro-palestiniens, tandis que les voix juives et pro-israéliennes étaient sous-représentées. Cette participation biaisée est évidente dans le traitement dédaigneux réservé par le rapport aux préoccupations des Juifs.
Défauts de conception de l'enquête : le cadre de l'enquête conjointe assimile implicitement la critique d'Israël à de l'antisémitisme, mais le rapport n'aborde pas cette complexité. Flower a souligné comment des enquêtes similaires menées dans d'autres universités ont été utilisées pour faire taire les points de vue pro-israéliens.
Omissions du contexte historique : L'analyse historique du rapport passe sous silence l'exclusion de longue date des points de vue juifs et israéliens à Harvard, en particulier dans les programmes d'études sur le Moyen-Orient. Le centre sur le Moyen-Orient de Harvard invite souvent des conférenciers qui nient le droit d'Israël à exister.
Double standard dans la réponse institutionnelle
Le rapport accuse Harvard d'une « exception palestinienne » à la liberté d'expression, mais les preuves suggèrent le contraire :
Suppression des voix pro-israéliennes : alors que les manifestations et les campements pro-palestiniens étaient autorisés (malgré la violation des règles du campus), les événements pro-israéliens étaient fréquemment perturbés ou annulés pour des raisons de sécurité. Flower a documenté des cas où des groupes d'étudiants juifs se sont vu refuser l'accès aux ressources du campus.
Mesures disciplinaires : le rapport condamne les mesures disciplinaires prises par Harvard à l'encontre des militants pro-palestiniens, mais ignore l'absence de conséquences pour le harcèlement antisémite. Par exemple, Harvard n'a pris aucune mesure contre les étudiants qui scandaient « De la rivière à la mer », une phrase largement reconnue comme un appel à la destruction d'Israël.
Influence des donateurs : le rapport suggère que des pressions extérieures ont influencé la réponse de Harvard à l'antisémitisme, mais il ignore la manière dont les donateurs et les professeurs pro-palestiniens ont influencé de manière similaire le discours sur le campus. Certains professeurs de Harvard ont signé des pétitions justifiant la violence du Hamas.
Malhonnêteté intellectuelle sur le désinvestissement
Le rapport présente le désinvestissement d'Israël comme un impératif moral, en ignorant ses implications discriminatoires :
Application sélective du désinvestissement : Harvard s'est désinvestie d'industries telles que les combustibles fossiles et l'apartheid en Afrique du Sud, mais le rapport ne reconnaît pas que le fait de cibler Israël, le seul État juif au monde, fait écho aux boycotts antisémites historiques. De telles campagnes violent souvent les propres directives éthiques d'Harvard en matière d'investissement.
Ignorer l'incitation à la violence palestinienne : le rapport présente les militants palestiniens comme des victimes tout en omettant leur rôle dans la promotion de la violence. Le PSC de Harvard célèbre le Hamas.
Recommandations qui perpétuent les préjugés
Les propositions du rapport marginaliseraient davantage les étudiants juifs et pro-israéliens :
Développer les études palestiniennes : bien que la recherche universitaire soit essentielle, le rapport préconise des programmes qui excluent souvent les perspectives sionistes, renforçant ainsi un discours unilatéral. Des initiatives similaires dans d'autres universités sont devenues des plateformes de propagande anti-israélienne.
Le « pluralisme » comme cheval de Troie : l'appel à la création d'un « Centre pour le pluralisme » risque de privilégier l'activisme pro-palestinien sous couvert d'inclusivité, comme on l'a vu dans des universités telles que l'UC Berkeley.
Préoccupations en matière de sécurité : le rapport exige la protection des étudiants musulmans et arabes, mais ne traite pas des vulnérabilités particulières des étudiants juifs, qui sont victimes du taux le plus élevé de crimes haineux à motivation religieuse aux États-Unis.
Conclusion : un appel à une responsabilité équilibrée
Le rapport du groupe de travail de Harvard est une occasion manquée de traiter équitablement les préjugés sur le campus. En amplifiant une forme de discrimination tout en minimisant une autre, il sape l'inclusivité même qu'il prétend défendre.
À l'avenir, Harvard doit :
Appliquer des normes uniformes à toutes les formes de préjugés, y compris l'antisémitisme.
Rejeter les définitions politisées de la discrimination qui confondent l'antisionisme et le racisme anti-palestinien.
Garantir la liberté académique en protégeant tous les points de vue, y compris les perspectives pro-israéliennes.
Enquêter sur les influences extérieures des acteurs pro-palestiniens.
Ce n'est qu'en traitant ces questions avec équité et transparence que Harvard pourra respecter son engagement en faveur d'une véritable diversité et d'une rigueur intellectuelle.
Note de fin :
Les puritains ont fondé le Harvard College en 1636, peu après leur arrivée dans la baie du Massachusetts. La mission de Harvard, énoncée en 1642, était clairement évangélique : « Chacun doit considérer comme le but principal de sa vie et de ses études, la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ, qui est la vie éternelle. » Les étudiants de Harvard étaient tenus d'étudier l'hébreu. En 1685, Harvard a prononcé un discours de remise des diplômes en hébreu. En 1642, la déclaration de mission du Harvard College mettait l'accent sur le développement religieux et intellectuel, affirmant que les étudiants devaient se concentrer sur la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ. Cela constituait un élément central de leurs études et de leur vie en général. La devise « In Christi Gloriam » (« Pour la gloire du Christ ») soulignait encore davantage cette orientation chrétienne, selon le Liberty Journal. De plus, les étudiants devaient lire les Écritures quotidiennement et être prêts à en discuter avec leurs tuteurs.

Aurthur est journaliste technique, rédacteur de contenu SEO, stratège marketing et développeur web indépendant. Il est titulaire d'un MBA de l'Université de gestion et de technologie d'Arlington, en Virginie.
