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L'épouse de Yasser Arafat jouerait un rôle central dans la libération de l'otage israélien Edan Alexander

Suha Arafat, épouse du défunt leader palestinien Yasser Arafat, s'entretient avec Reuters à Doha le 6 novembre 2013. (Photo : REUTERS/Fadi Al-Assaad)

Des informations en provenance du Liban indiquent que Suha Arafat, veuve de l'ancien président de l'Autorité palestinienne (AP) Yasser Arafat, a servi de médiatrice entre les États-Unis et le Hamas pour obtenir la libération du soldat israélien kidnappé Edan Alexander.

Selon la publication, qui évoque le canal de communication secret entre l'administration Trump et l'organisation terroriste, Arafat a facilité le contact entre Ghazi Hamad, un haut responsable du bureau politique du Hamas, et l'activiste américano-palestinienne Bishara Bahbah, qui a servi d'agent de liaison clé avec l'administration américaine.

Le soldat kidnappé, le sergent-chef Edan Alexander, est retourné hier auprès de sa famille en Israël après avoir été libéré de sa captivité à Gaza. Edan Alexander avait été enlevé lors de l'attaque terroriste du 7 octobre 2023. Il a été remis à Israël par la Croix-Rouge et a retrouvé sa famille après 584 jours de captivité.

Une source palestinienne au fait des détails a révélé à Kan News le processus qui a conduit à la libération d'Alexander : Il y a quelques jours, le Qatar a contacté les dirigeants du Hamas et a demandé qu'Alexander soit libéré sans compensation. L'objectif était que Doha se fasse l'avocat du Hamas auprès de l'administration Trump et augmente la pression sur Israël pour qu'il revienne à la table des négociations.

Dans le même temps, des pourparlers directs entre la direction du Hamas et l'administration américaine avaient commencé. Selon la source, trois hauts responsables du Hamas ont participé aux discussions : Khalil al-Hayya, Muhammad Darwish et Mousa Abu Marzouk. Au cours des discussions, les représentants de Trump ont tenté de séduire les dirigeants du Hamas en promettant que si Alexander était libéré, Trump essaierait de persuader Israël d'accepter un cessez-le-feu temporaire et d'entamer des négociations.

Les responsables israéliens ont souligné que la libération était un geste envers les États-Unis et qu'Israël ne s'était pas engagé à libérer des terroristes ou à accepter un cessez-le-feu, mais seulement à fournir un couloir de sécurité pour faciliter la libération. Ce développement devrait conduire à des négociations pour la libération d'autres otages, conformément au cadre de Witkoff, qu'Israël a déjà accepté, mais que le Hamas a jusqu'à présent rejeté.

Anastasia Stukanov is a KAN 11 News correspondent.

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